vendredi 30 août 2013

Le milieu du monde (Mitad del Mundo)

A quelques kilomètres de Quito se trouve le milieu du monde, la ligne exacte où la latitude est de 0-0'-0''. Là où la gravité se fait le moins sentir. Un œuf posé tient debout tout seul.
Cette ligne a été déterminée par les Incas, authentiques astronomes, sans utiliser d'instrument de mesure, et elle a été confirmée par les Français des centaines d'années plus tard. Sur le sol la ligne est tracée pour délimiter l'hémisphère nord et sud.
Nous avons mis 40 minutes pour y arriver en bus. Il s'avère qu'il n'y a pas pas juste un monument comme j'avais lu, mais il y a tout un village à ses alentours, où se vendent souvenirs et repas. L'entrée coûte 3 dollars.
Dans le monument principal qui est une tour se trouve un musée ethnographique dans lequel se trouvent nombreuses pièces d'artisanat, des instruments de musique et des vêtements, prix 3 dollars. Le monument mesure 10 mètres de hauteur.
Eglise
Le monument au centre du monde























Lamas
Il y a aussi un insectarium dans le village avec des espèces d'insectes impressionnantes par leur taille. Coléoptères, mygales ou papillons géants. Il y a également un planétarium, le pavillon Guayasamin et le pavillon de France qui sont des musées, ainsi qu'une maquette miniature de la ville de Quito.


Dans le village il y aussi une Eglise, une arène de taureaux, des lamas, et plein de surprises. 

Arène


En bref, un lieu symbolique à découvrir!




mercredi 28 août 2013

La Mariscal

La Mariscal est le quartier considéré comme centre du divertissement de la ville de Quito. Dans ce quartier on trouve de nombreuses options pour dormir, manger, prendre un verre, se divertir et faire du shopping. Il y a énormément de touristes dans cette zone. Avec la Ronda, elle constitue le deuxième endroit où sortir le soir venu. 


Place Foch
La Place Foch est considérée comme le centre de ce quartier. Cette place est plus touristique que la Ronda et bien surveillée la nuit, elle est entouré de bars lounges et de brasseries rock afin de ravir tous les goûts. 

Les prix des consommations varient, beaucoup sont dérisoires. Hier, envie de cocktail, prix d'un 4,50 dollars, 2 pour 5 dollars. Waouh!


De jour le quartier est sympa. Y'a pas mal de statues éparpillées et une belle Eglise baroque. On a aussi trouvé un gros marché aux puces.





Seul conseil: faire attention la nuit, évidemment étant donné le nombre de touristes, les méchants sont attirés, mais ça, c'est partout pareil!








mardi 27 août 2013

La Ronda

La Ronda, c'est la zone de la fiesta de Quito!


C'est une grande rue traditionnelle car elle est ancienne et était le berceau d'artistes tels que peintres, écrivains et poètes des années 30. C'est dans les maisons de cette rue étroite que furent écrites chansons, rue qui abritait politiques, romantiques et bohèmes.

Les ruelles montent et descendent, les balcons, la couleur miel, c'est colonial et joli!

La nuit, la rue s'illumine et la fête commence. Il y a de la musique live. On y trouve de nombreux bars tout le long et aussi des petits restaurants.


C'est à la Ronda que j'ai pu goûter à mon premier canelazo, une boisson chaude où se mélangent cannelle et liqueur. C'est super doux, et super bon!

Et si on y retournait? Oui oui oui!


dimanche 25 août 2013

Parcs El Ejido et Alameda

Le parc El Ejido est un grand parc très fréquenté aussi bien par les enfants que les joggeurs. Le weekend, des artistes s'installent pour vendre leurs peintures et autres, et les étudiants en théâtre se représentent en plein air. Quelques statues et autres œuvres d'art sont éparpillées. Le parc abrite 1470 espèces de plantes



On y trouve une statue représentant une flamme pour commémorer la mort du Général Eloy Alfaro, incinéré en 1912. Elle s'appelle La Llama Eterna, la Flamme Éternelle.










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Le parc Alameda est un petit parc avec un lac où il est possible de faire du pédalo, comme la Carolina. Un monument dédié au Libérateur de l'Amérique Simon Bolivar a été érigé. On y trouve de nombreux arbres variés, dont des espèces natives et étrangères. 





De belles promenades au vert sous le soleil!










samedi 24 août 2013

Le Panecillo et la vue sur Quito

Nous sommes montés au Panecillo histoire d'apercevoir Quito en grand et de prendre des photos. 
La Vierge de Quito


Le Panecillo tout là-haut
















C'est un point emblématique de la ville qui sert de référence entre le centre et le sud de la ville. On peut y aller de 9 heures à 17 heures.

Pour y monter, j'avais lu qu'il n'y avait pas de bus, à part les bus touristiques à 15 dollars, donc on est montés en taxi pour 3 dollars. Au final, il y a bel et bien un bus qui passe toutes les 30 minutes et coûte 25 cents l'aller. Tant pi.


On peut aussi y monter à pied mais ce n'est pas recommandé car la zone est dangereuse. Mais en haut c'est sécurisé


La montée en taxi dure 5 minutes. En haut, la statue de la Vierge de Quito, que l'on peut voir de très loin. On est à 3000 mètres d'altitude. Il est possible de monter sur la statue depuis l'intérieur pour être encore plus haut pour 1 dollar.

La vue est superbe, on se rend bien compte de la grandeur de la capitale. On se sent tout puissant, dominant la ville.

samedi 17 août 2013

Parc la Carolina


C'est l'un des parcs les plus grands du pays. Il fait 4 kilomètres de long. On peut y faire du vélo, courir, du football, ou encore du pédalo sur le lac. Il y a beaucoup d'arbres originaux. Et plein de sculptures toutes différentes les unes des autres. 

 















Dommage que les sculptures soient toutes taguées, pleines de graffitis, il ne reste pas un centimètre de libre. Je trouve que c'est un manque de respect. Il paraît même que des sculptures en bronze ont été volées, dans le bus de les refondre pour vendre le métal.











En tout cas le parc est paisible et très joli, et avec le soleil, encore mieux! Pas loin il y a un grand centre commercial. On pense y retourner pour pique-niquer.

Place Argentine

Ensuite on a fait une balade aux alentours, dans le quartier. On a trouvé des places avec d'autres œuvres d'art.

L'Equateur aime la vie


En bref une journée et une ville intéressante que je recommande!

mercredi 14 août 2013

Mais les FARC, c'est qui?

Histoire

Depuis les années 1940, la Colombie était plongée dans une guerre civile entre Parti Conservateur et Liberal. La guerre avait été si cruelle que cette période fut appelée "la Violencia", la violence. Cette lutte pour le pouvoir se propageait à partir de la capitale, Bogota, et s'étendait jusqu'à la campagne. Les paysans étant identifiés comme libéraux étaient massacrés par les partisans conservateurs et vice versa.

Des FARC
Les FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie) naquirent spontanément de la réaction des paysans qui cherchaient à se protéger contre cette violence et à éviter la confiscation de leurs terres par les propriétaires libéraux ou conservateurs. Les deux partis parvinrent à s'entendre pour partager le pouvoir et mettre un terme à la guerre civile, mais les FARC étaient exclus de cet accord. Pendant la guerre froide, dès 1945, le mouvement cessa d'être une organisation rurale et défensive, et devint une guérilla communiste et stalinienne ayant pour but la conquête du pouvoir. Il mit sur pied une hiérarchie militaire et ouvrit des fronts dans différentes parties du pays, s'attaquant à l'armée et à la police. Dans le courant des années 1970 à 1980, les guérillas accroissent progressivement leur domaine d'action jusqu'aux frontières des principales villes du pays.

Dans les années 1980 le gouvernement colombien tenta de mettre un terme aux hostilités. Une trêve fut proposée aux FARC, puis signée et des réformes politiques ont été votées au Congrès pour soutenir le retour à la paix. Mais, avec la montée du trafic de drogue, les FARC avaient trouvé à une source de financement leur permettant de se développer rapidement, et l'accord de paix échouaIls abandonnèrent leurs idéaux dès leur entrée dans ce business. A leur apogée, les FARC amassaient plus d’un milliard de dollars par an grâce à la drogue.

L'armée du gouvernement manquait de moyens matériels et humains pour faire face. Les FARC ont semé la terreur dans les campagnes, tuant les paysans et les travailleurs ruraux qui n'acceptaient pas leur domination. Cette conquête militaire de territoires est également financée par les enlèvements contre rançon.


Pour protéger leur territoire et leurs champs de coca, les rebelles ont enterré des milliers de mines antipersonnel dans des zones fréquentées par des civils. Depuis 1990, les mines ont fait plus de 10 000 victimes en Colombie, ce qui en fait le deuxième pays qui en compte le plus au monde, juste derrière l’Afghanistan. Les mines se trouvent sur les pistes et les chemins que les civils empruntent. Les victimes sont surtout des fermiers et éleveurs pauvres qui vivent dans les régions occupées par la guérilla. 

La plus grande partie des habitants de ces régions sont partis. La Colombie compte 3,7 millions de personnes déplacées à l’intérieur de ses frontières, et 380 000 réfugiés qui ont fui le pays. C’est le pays qui a le plus grand nombre de déplacés au monde.


En cinquante-cinq ans, le conflit interne a fait 220 000 morts et 5,7 millions de déplacés.

Qui est Ingrid Betancourt?

Ingrid Betancourt
Ingrid Betancourt était candidate aux élections présidentielles en Colombie en 2001. Elle est Franco-colombienne. Son parti Oxígeno Verde (Oxygène Vert) était une organisation politique qui réunissait un groupe de citoyens luttant contre la corruption politique qui paralysait la Colombie depuis plusieurs années. Ingrid souhaitait trouver une alternative écologique et un engagement pour la paix, elle soutenait une réforme sociale. Le but d’Oxígeno Verde était d’établir un dialogue simultané entre tous les acteurs du conflit. Lors des différentes rencontres Ingrid avait réclamé des FARC un comportement cohérent avec leur discours de paix, les FARC se proclamant défenseurs des Droits de l’Homme.


Elle a été enlevée par les FARC chez qui elle est restée du 23 février 2002 au 2 juillet 2008 soit 6 ans et demi. Elle a bénéficié d’un immense soutien de la France. Le 2 juillet 2008, c’est grâce à un officier de renseignement de l'armée de terre colombienne qui fut le commandant d’une fausse opération humanitaire que les otages de captivité ont pu sortir.

Et aujourd'hui qu'en est-il?

Aujourd’hui, les zones de présence des FARC sont considérablement réduites. Il reste par exemple la région de Caqueta au sud, ou encore celle du Cauca vers la ville de Cali à l’Ouest. Beaucoup se trouvent aux frontières de manière à faire passer la drogue plus facilement.

Les FARC, qui comptent encore 8 000 combattants selon les autorités, ont abordé plusieurs points sensibles avec le gouvernement lors de pourparlers le 5 novembre 2012 à Cuba, comme la nécessité d'une réforme rurale, le trafic de drogue, l'abandon des armes, mais aussi la participation de la guérilla à la vie politique et la réparation pour les victimes. La perception des victimes du conflit est loin de faire l'unanimité. Pour les FARC, les guérilleros font partie des victimes, alors que l'opinion colombienne et internationale les considère plutôt comme responsables de la prolongation des violences. La question la plus délicate est celle du sort des chefs des FARC compromis dans des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité, imprescriptibles.


Tous les jours, l’armée se rend sur les zones de présence des FARC pour sécuriser la zone et chercher et désamorcer les mines antipersonnel. Les mines retardent la progression de l’armée, d’où la lenteur des progrès dans certaines zones.

Le touriste n’est pas particulièrement visé par les enlèvements même si prudence est de rigueur lorsqu’un visiteur traverse une zone où sont présents les FARC. Il est facile d’éviter les problèmes liés à une éventuelle rencontre en se renseignant.


Conséquence: des clichés

L'Amérique du Sud vue par les Français


samedi 10 août 2013

Premières impressions quiteñas - Bus - Centre historique

Et voila, je suis à Quito avec mon copain! Nous sommes arrivés le 7 août vers 19h30, douanes, une heure de bus+taxi, et nous sommes arrivés chez notre couchsurfeuse à 22 heures.

Premier jour, sans internet, on décide de partir un peu au hasard en bus, à voir si on se retrouve dans le quartier connu de la Mariscal ou autre. 
  
Bus et arrêt
Parlons du système de bus. Ils ont copié le système du Transmilenio bogotano, avec l'arrêt au centre de la route. Pas de ponts pour rejoindre, faut juste traverser la route. La circulation est un peu moins dense. Les abris sont assez moches. Il n'y a pas de carte magnétique, une personne est à l'entrée et te donne un petit papier, puis tu passes le tourniquet. Je m'attendais à un contrôle à l'entrée du bus par exemple, mais non. Autant dire qu'il doit être très facile de ne pas payer. Prix d'un aller: 0,25$ soit 0,20€. Ensuite il n'y a pas vraiment de plan, pas d'indications, à l'intérieur de l'abri il y a juste ta ligne, si tu veux changer de ligne tu ne sais pas comment faire, ni à quelle heure. Nous sommes donc montés au hasard dans le premier qui venait. 
Il y a trois lignes de bus: Trolebus (verte), Ecovia (rouge) et Metrobus (bleue). Les bus ont plusieurs couleurs. Les lignes s'appellent C1, C2 et C3, mais parfois aussi D013 ou D012 alors que ce sont les mêmes. Nous on doit prendre le C2, qui, si j'ai bien compris, ne s'arrête pas au même endroit que C1 et C3. Et les bus n'ont pas tous leurs portes du même côtéAucune logique.


Benalcazar, fondateur de Quito
Dans le bus donc. Ces bus sont plus vieux. Il y a de la musique. Les Quiteños nous regardent car on a pas les mêmes traits qu'eux, forcément, et surtout moi, ils sont plus bronzés et généralement petits, un peu comme les Mexicains. Mais contrairement aux Colombiens, ils te regardent furtivement, sans insister comme si on était des bêtes de foire. On repère d'autres touristes dans le bus, qui se remarquent plus facilement de par leur blondeur.

Quant aux Équatoriens, pour résumer, je dirais qu'ils sont sales. Dans le bus, déjà y'a ceux qui sentent mauvais, ou l'alcool. L'un d'eux, assis, parlait tout seul. Je regarde derrière, pile au moment ou un mec crache juste entre lui et sa voisine. Plus tard je regarde à ma droite, un mec assis avait un grand fil de bave à son menton et les cheveux crasseux. Où-est-ce que je peux regarder? Dans la rue c'est pareil, les gens crachent beaucoup, même les femmes, ou se mouchent par terre. Beaucoup de déchets sur les trottoirs, qui sont tout cassés.
Monument de l'Indépendance

J'ai lu que c'est un problème d'éducation, ce pays est le troisième d'Amérique ayant le plus d'analphabètes


Le long du trajet je regarde le paysage et me dit que Bogotá est plus jolie. A un moment, on descend un peu au hasard car y'avait beaucoup de monde dans la rue, et on se retrouve au centre historique. Quel hasard! On y fait donc un tour, c'est joli, y'a beaucoup de bâtiments, de monuments, d'Eglises, de places.


Eglise Santo Domingo





On prend des photos en faisant attention autour de nous, sait-on jamais. D'ailleurs à un moment j'ai senti une main contre mon coude au niveau de mon sac, je me retourne et y'avait un mec d'environ 50 ans qui commence à crier "eeeeh". On va voir les flics pas loin, le mec nous suit en marmonnant je-ne-sais quoi, on ne comprend pas, l'accent est différent, on comprend ensuite qu'il est ivre, on part. 

On a faim. On est impressionnés par les prix. On se retrouve dans un fast food où on mange frites, steak et salade + fanta pour 2€. Près de chez notre hôte c'est pareil, on a remarqué un endroit où il proposent entrée+plat principal+ dessert+ boisson pour 3€50. J'en viens à me demander s'il n'est pas moins chez d'aller au restau que d'acheter au magasin. 

vendredi 9 août 2013

Medellín

En route pour Quito, nous avons eu une escale de 10 heures à Medellín. On en a donc profité pour faire un tour. Surtout qu'en ce moment, c'est la Foire aux Fleurs.

Medellín est la deuxième ville de Colombie. Elle est connue pour ses jolies femmes, ses habitants chaleureux, son climat agréable, son paysage fleuri et ses montagnes.

L'aéroport étant hors Medellín, on a pris un bus pour rejoindre le centre. Le trajet a duré 30-40 minutes. Prix: 8000 pesos (3€20). 


Les géants de fleurs
Puis on a cherché comment aller à Santo Domingo, car j'avais lu qu'il y avait des "Géants de Fleurs" là-bas. J'imaginais des personnes avec des échasses et des fleurs. Au final c'était juste des espèces de sculptures de fleurs. Tant pi.


Métro de Medellín
Pour y aller, on a pris le métro! J'aime le métro. Vivement que Bogotá en ait un! Ce métro n'est pas souterrain, mais passe au dessus de la ville, nous permettant de visiter. Prix d'un aller 1800 pesos (70 cents). On a du changer de ligne, et oh surprise, le métro change pour le métrocable, c'est un téléphérique. On grimpe, ça grimpe, on peut ainsi voir la ville d'assez haut. Tout est rouge brique et on voit bien la pauvreté. Les toits sont en tôle maintenus par des grosses pierres. Pour aller plus haut que Santo Domingo, c'est-à-dire Arvi, le prix de l'aller monte à 4200 pesos (1€60).











Le métrocable


Vue du métrocable





On descend donc à Santo Domingo, jusqu'au Parc-Bibliothèque, un concept typique de Medellín. La ville a installé cinq grands Parcs-Bibliothèques conçus spécialement pour donner accès à la connaissance et accéder à un peu de culture et de loisir. Les Parcs-Bibliothèque sont des symboles de la transformation urbaine et sociale de Medellín. Je m'attendais à ce qu'on puisse lire dans un parc, au final c'est une bibliothèque construite sur un parc. Beaucoup de mendiants, on a un peu eu peur car on avait les ordinateurs sur nous, du coup on est vite partis.


On a aussi pu voir une grande place pleine de sculptures de Botero, grande figure colombienne, originaire de Medellín. 



J'ai beaucoup aimé cette ville. Le seul point négatif, c'est la pauvreté. Beaucoup dorment allongés en plein milieu du trottoir. Les gens essaient de te vendre tout et n'importe quoi, ils installent leur bazar sur les statues de Botero ce qui gâche un peu les photos. On a même vu des gens qui proposent de se peser pour quelques pesos, ils baladent leur balance. C'est triste. Mais la ville progresse.

mardi 6 août 2013

Joyeux anniversaire Bogotá!

Aujourd'hui Bogotá fête ses 475 ans! La ville a été fondée le 6 août 1538. Ce jour là fut le jour où le royaume des Muiscas fut occupé par l'empereur Carlos V d'Espagne, date officielle de la fondation de la ville.

En cette journée spéciale de nombreuses activités ont été organisées. Des concerts, des expositions, et même une ciclovia nocturne
La Ciclovia, c'est lorsque les routes sont réservées aux piétons pour qu'ils puissent se promener, courir, pédaler en toute liberté, pas de véhicules pour les gêner. La ciclovia est normalement ouverte les dimanches et jours fériés, mais aujourd'hui une nocturne est prévue. Je risque d'y faire un tour.

Voici le programme:





Feliz cumpleaños querida ciudad!

dimanche 4 août 2013

Parc Jaime Duque et son zoo

Samedi nous sommes allés au Parc Jaime Duque, qui fait partie des 5 meilleurs parcs d'Amérique Latine. Le parc a été créé en 1984 par un aviateur, Jaime Duque Grisales.

On y est allés en bus depuis l'arrêt de Transmilenio Portal Norte. Prix du Transmilenio 1400 + prix du bus aller 3000 pesos soit 1,80 au total. Durée du trajet en bus: 30 minutes. Descente dans le village de Sopo. Nous avons prix la formule la moins chère à 12 000 pesos (4€80) permettant de faire un tour et de voir le zoo.


Il y a plein de choses à voir: une réplique du Taj Mahal, des 7 merveilles du monde,  le musée de l'homme dans l'univers, le monde imaginaire d'Ali Baba, le musée des costumes du monde... et le zoo! On peut aussi faire du canoë, du toboggan, un tour en train au dessus du parc, etc. 





Vraiment original!













Puis nous sommes allés au zoo. Il est assez grand mais pas gigantesque. Singes, lions, buffles, autruches, hippopotame, perroquets, y'a de tout. 















On a mis un peu plus de deux heures à faire le tour. 

Je recommande!