vendredi 28 juin 2013

Anecdotes suprenantes

  •  En Colombie on peut acheter des médicaments à l'unité. C'est mieux; à quoi bon acheter une boîte de 10 cachets si c'est pour n'en consommer que 4? Ca marche aussi pour les cigarettes par exemple.
  • A l'école, tous les élèves portent des uniformes, de la maternelle au bac. Les universités coûtent très cher, surtout les privées, mais les publiques aussi malgré les aides du gouvernement.
  • images (1)Les sandwichs fromage confiture... pas besoin d'en rajouter, vous comprendrez que c'est bof bof. La solution, comme le fromage n'a pas de goût ou peu; rajouter une couche de confiture, et ça passe! Sinon y'a les gens qui trempent le fromage dans le chocolat chaud... Là je dis NON!
  • La règle du "pico y placa", afin de réduire le traffic (la circulation pas la cocaïne à bon entendeur!). Comme les véhicules ont des plaques avec nombres pairs ou impairs, ils alternent, selon les horaires les pairs ne peuvent pas circuler et ainsi de suite. Si quelqu'un enfreint la règle, l'amende est d'environ 300 000 pesos (environ 115 euros). Les plus malins s'achèteront donc 2 voitures (encore faut-il pouvoir se le permettre).
  • Les artistes de rue qui mendient aux feux rouge. Pendant 1 ou 2 minutes ils se placent au milieu de la route et font leur show pendant que le feu et rouge, la plupart du temps ils jonglent et sont bien déguisés, puis ils passent rapidement entre les voitures pour récolter quelques pièces. 
  • IMG_0079Le choc riches-pauvres: beaucoup de gens se promènent avec un gros chariot qu'ils trainent, parfois aidés d'un cheval. Ils sont aussi appelés les recycleurs. On les remarque surtout le soir, ce sont des gens très pauvres qui font le tour des poubelles pour récupérer le plus d'objets possibles afin de les recycler ou les revendre. L'autre jour avec Nino on a pas pris le bon bus et on est allés vers le sud, la zone pauvre donc, et je les ai aperçus, tous sur un grand terrain en train de revendre leurs récoltes. C'est le côté triste de Bogota. 
  • IMAGEN-12212437-2Il y aussi beaucoup de mendiants dans la rue, mais Nino m'a dit que nombre d'entre eux ne le sont pas, ils font ça puis rassemblent l'argent ensemble, c'est un mini business disons. 
  • Il n'y a pas de chauffage en Colombie. Ok il fait chaud dans la plupart des villes, sauf à Bogota, où ça peut descendre jusqu'à 10 degrés parfois mais ça va, suffit de ne pas se promener nus.
  • On ne peut pas jeter le papier hygiénique dans les toilettes (oui je me devais de vous en parler, on partage tout!). Il faut le balancer dans une poubelle à part. Au début je ne savais pas, je vous laisse deviner la suite... (plombier & co). Je crois que quand je vais revenir en France je vais continuer à automatiquement chercher la poubelle voire jeter le papier dans le vide sans vérifier.
D'autres anecdotes à raconter?

Les bus maltais

Alala, les bus! Pour moi c'est vraiment le seul défaut de Malte. Autant l'île est magnifique et regorge d'endroits à découvrir, mais quand il faut s'y rendre c'est tout de suite plus démoralisant.

Déjà la circulation se faisant à l'anglaise, voie gauche, le bus est monté à l'envers disons, les portes sont du côté inverse. Autant vous dire que j'ai eu l'air bête quand d'instinct je me suis dirigée du mauvais côté. 

Il y a je-ne-sais-combien de numéros de bus différents, alors que beaucoup font le même trajet à trois arrêts près. Les numéros sont assez incohérents.

Si tu es un touriste et que tu n'as pas la carte, un trajet te coûtera 2€20, ou 2€60 la journée. Avec la carte la journée te coûte 1€50. Il y a aussi un tarif semaine et mois.

Les boutons pour demander au bus de s'arrêter émettent un petit bruit de clochette, du genre ceux posés sur le comptoir dans un hôtel sur lesquels on appuie pour appeler. Parfois c'est un autre son, triple. Il est possible de sortir par la porte avant.

Le terminus des bus est à La Valette, autour de la fontaine de TritonIl y a des bus partout dans tous les sens et pas de passages piétons.

Fontaine de Triton

Il y a beaucoup de virages et de trous à Malte, ce qui ne rend pas le trajet super agréable. A chaque secousse j'avais l'impression d'être dans un avion qui décolle, ou dans une montagne russe. Pour faire 10 kilomètres le bus met en moyenne 30 minutes. C'est une île, il faut bien contourner les récifs.

Aussi parfois, pour plus de sensations fortes, les bus oublient de fermer les portes. Ca décoiffe!

Par ailleurs, les routes à Malte sont souvent très étroites mais double-sens quand même ne permettant pas à deux bus de se croiser. Et les gens stationnent un peu n'importe où. C'est simple, on a voulu aller à la plage, en bus on a mis une heure; et une autre fois on a loué une voiture: 15 minutes. 

Et il arrive que les bus soient tellement bondés qu'ils ne s'arrêtent même pas aux arrêts si personne ne veut descendre. Pas génial quand t'attends dehors sous la pluie. Parfois les chauffeurs nous font même un petit coucou!
Il y a aussi des contrôles de temps en temps, suffit de montrer ton ticket et ta carte si tu as.

Cela ne fait que peu d'années que les anciens bus jaune kitchs ont été remplacés par ceux-ci. Mon patron m'avait raconté que les anciens bus de Malte avaient souvent des trucs religieux écrit d'un côté, et de l'autre, une femme nue, ou une équipe de foot...




Sinon il y a aussi les bus touristiques à deux étages, décapotables. J'en ai trouvé un qui te propose un tour à travers l'île pour 15€. Correct.



Anecdote: une fois, après 1h a essayer de sortir de Sliema, bus bondé, debout, mal aux jambes, on retrouve enfin un rythme normal, et là, 30 minutes plus tard, le bus a décidé de crever. On est tous sortis, imaginant le pire en imaginant la montée dans le bus suivant sûrement bondé lui aussi. Mais au final beaucoup de personnes ont abandonné et sont repartis ou ont pris un autre bus.

Et vous, des aventures à partager?

Taxis et bicitaxis

Si le bus vous ennuie, si vous êtes pressés, ou que vous n'aimez pas les gens et que dépenser un peu plus ne vous dérange pas, vous pouvez opter pour le taxi!

Pour les repérer, facile, ils sont jaune, et nombreux. A Bogota il y a un million de véhicules particuliers, 16 000 bus et approximativement 50 000 taxis.



L'idéal c'est de téléphoner avant à la compagnie des taxis pour qu'ils viennent histoire de ne pas tomber sur un psychopathe, aussi appelés taxis pirates. Il y a plusieurs numéros, en voici un 3 111 111.

Pour savoir si le taxi en est vraiment un, il faut par exemple regarder si la plaque d'immatriculation coïncide avec le numéro inscrit sur la carrosserie. Si non c'est pas bon! Certains chauffeurs vont vous droguer à votre insu et vous voler, ou vous emmener dans une rue sombre et... je ne sais pas, je ne veux pas savoir!

Personnellement j'ai pris le taxi seule une seule fois et y'a pas eu de souci, sinon on est toujours au moins deux et comme mon copain ressemble bien à un Colombien ça passe (avouons que ça aide). Si vous voyez que le taxi ne se dirige pas vers son but, sautez! 

A l'intérieur du taxi il y a une fiche avec sa photo et son nom etc. Regardez bien si la photo est ressemblante un minimum. Et le chauffeur écoute généralement la radio et possède une autre radio que tous ont, où un standard leur dit où aller chercher quelqu'un qui a appelé au fameux numéro.

Le prix est relativement bon marché comparé à la France (pas compliqué), il se calcule en fonction du nombre d'unités qui défile, le chauffeur n'a qu'à appuyer sur un bouton pour que les unités se transforment en coût de la course.

Généralement il n'y a pas de ceinture à l'arrière car en Colombie ce n'est pas obligatoire, et quand il y en a une et que tu veux l'utiliser parce que tu sais qu'ils roulent comme des barbares, de un tu es grillé direct question nationalité (pas Colombien c'est sûr), de deux y'a jamais le machin pour attacher l'embout, gros vent. Accrochez-vous!


Le taxi, c'est trop chic? Pourquoi ne pas tester un autre moyen de transport: les bicitaxis! (ou vélotaxi)

Ce sont des tuk-tuk à la colombienne, sans moteur. C'est donc un vélo équipé d'un double siège derrière pour balader les passager. Il y en aurait environ 5 000

Un trajet coûte entre 700 et 1000 pesos (30-40 cents). Selon la zone et la route, un conducteur de bicitaxi gagne entre 30000 pesos (12 euros) et 80000 pesos (30 euros) par jour. 

Parfois quand je vois l'envergure des clients je plains le mec qui pédale. Ils doivent de belles jambes musclées!

mardi 25 juin 2013

Symboles de Malte et idées souvenirs

Vous êtes à Malte et ne savez pas quoi emmenez en France? Vous ne savez pas quoi offrir à votre mère, père, amis ou encore belle-mère (quoique)? 
Ci-dessous voici des idées de souvenirs typiques à acheter avec une description et photos: la croix de Malte, l'oeil, la déesse-mère (Fat Lady: grosse Dame), la verrerie de Mdina, le miel au thym de Gozo. 
croix de malteLa croix de Malte: c'est la croix des armes de Malte qui devint l'emblème des chevaliers de Malte lorsque ces derniers prirent ce nom, après que Charles Quint leur eût cédé I'île en 1530. C'est une croix à branches égales évasées, dont les extrémités sont en queue d'aronde.

21347lL'oeil: c'est l'oeil d'Osiris ou de Horus que l'on retrouve sur les bateau de pèche Maltais, les luzzu (cf article précédént sur la culture maltaise)
Déesse-mère statue

La Déesse-Mère: ou Fat Lady (grosse Dame) représente la fertilité. Plusieurs statues ont été retrouvées dans des temples, souvent sans tête, elles étaient assexuées jusqu'à ce qu'on leur rajoute la tête.

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La verrerie (de Mdina): Souffler le verre est une spécialité de Malte.

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Le miel au thym de Gozo: le miel au thym sauvage de Malte, une saveur unique! (il paraît, malheureusement pas eu l'occasion de tester)


 Sinon vous pouvez acheter du, Kinnie, la boisson locale, amère à l'orange et aux herbes aromatiques. C'est un peu comme du Schweppes. Personnellement j'ai pas accroché, c'est amer, ça manque de sucre. 


Ou encore la bière locale, la Cisk! Pas mauvaise et bon marché!


D'autres idées à partager?

dimanche 23 juin 2013

Article sur Malte rédigé par mes soins

Comme petite mise en bouche pour la section Malte, voici ci-dessous un article sur les possibilités que Malte offre, que j'ai rédigé au cours de mon stage en entreprise lors de mon séjour.



Malte, le rêve éveillé

La République de Malte est un archipel imprégné d’une culture historique mêlant valeurs traditionnelles et vestiges préhistoriques. Plongez dans la grande diversité culturelle sur ce si petit espace rendant Malte si différente et propice aux événements et organisations. Malte se situe au cœur de la mer Méditerranée et sa plus grande île ne mesure que 30 kilomètres sur 15, permettant de se déplacer rapidement entre toutes les régions.

Le beau temps (plus de 295 jours ensoleillés par an), les paysages (allant de la verdure aux rochers), la mer et son air marin agréable, et les nombreuses activités possibles sont tous des caractéristiques qui vous convaincront à venir à sa découverte.

La Valette
Allez, c’est parti pour La Valette ! La capitale Maltaise est inscrite sur la liste du Patrimoine de l’Unesco depuis 1980. Avec 320 monuments sur une superficie de 55 hectares, La Valette constitue la plus forte concentration historique au monde. Offrez vous une tournée en calèche autour des remparts de la ville et visitez Le Palais des Grands Maîtres, les jardins de Baracca, la Co-Cathédrale de Saint Jean, les musées ou encore le fort Saint Elmo, tant de richesses à voir ! A votre retour à l’hôtel, pourquoi ne pas vous faire chouchouter ? Un massage, une manucure, une pédicure, vous avez le choix !

Mdina
Le lendemain, départ pour Mdina, l’ancienne capitale de Malte, aussi appelée « La Ville Silencieuse ». Perdez-vous dans les ruelles de cette jolie ville médiévale à la recherche de sa cathédrale et ses palais. Goûtez à la spécialité nationale, le lapin. Bifurquez vers Rabat la ville voisine et visitez les catacombes de Saint Paul. A la fin de la journée, rien de tel qu’admirer le coucher de soleil sur les impressionnantes falaises de Dingli.

Marsaxlokk
Direction le sud vers Marsaxlokk, le ravissant petit village de pêcheurs aux célèbres barques décorées dotés de l’œil de la déesse Osiris, les luzzus. Après un déjeuner de poisson frais tout juste pêché dans un des restaurants du port, remontez vers les temples de Tarxien, la grotte obscure Ghar Dalam, et l’Hypogée qui est le plus ancien exemple de tombe souterraine connu.
Azure Window

Allez conquérir l’île de Gozo, bien plus verte que sa grande sœur Malte. Un petit tour en ferry et hop, partez découvrir la fameuse Fenêtre d’Azur érodée naturellement par les vagues, la mer Intérieure, les temples néolithiques de Ggantija, et les cart ruts, des sillons mystérieux datant d’il y a des milliers d’années. Et pourquoi ne pas mêler visites et sport ? Randonnée, kayak, VTT, plongée… autant d’activités sportives et amusantes qui s’offrent à vous. Vous n’avez rien oublié ? La capitale de Gozo, Victoria, est incontournable. Sa citadelle et cathédrale sont surprenantes. Rentrez en bateau en passant par la troisième île, Comino et son merveilleux Lagon Bleu, puis arrêtez-vous sur la baie de Saint Paul, où vous pourrez admirer les deux îles de Saint Paul. Et si vous ne voulez pas rentrer tout de suite, vous pouvez même camper, des douches transportables seront disponibles pour vous assurer tout le confort possible.

Blue Grotto
De retour à Malte, sillonnez l’Ouest de l’île et les temples de Hagar Qim et Mnajdra. Puis faites un petit tour en barque à la Blue Grotto, la grotte bleue. Si vous avez encore soif de découvertes, revenez vers la Valette, et entamez une visite pédestre des Trois Cités: Vittoriosa, Senglea et Copiscua. Et si vous êtes fatigués, pourquoi n’iriez-vous pas vous reposer à Golden Bay, la plus grande plage de sable de Malte ? Trempez vos pieds dans l’eau couleur rêve. Terminez la soirée sur le sable encore chaud avec un barbecue, en compagnie de chanteurs et danseurs traditionnels, jongleurs ou encore spectacles pyrotechniques.

Paceville
Pour changer, faites un tour en bateau jusqu’à Sliema pour une journée shopping. Après avoir acheté souvenirs et fantaisies, descendez à la lisère et baladez-vous sur la jolie promenade le long de la Mer Méditerranée. Vous vous retrouverez ainsi à Saint Julian, la ville du divertissement nocturne. Tentez votre chance au Casino puis aller vous déhanchez dans les nombreuses discothèques du quartier de Paceville.


Alors, on part quand ?



samedi 22 juin 2013

Le Transmilenio et les minibus

Le Transmilenio, le fameux système de bus de Bogotá à défaut d'avoir le métro. Les Colombiens s'en plaignent car il est la plupart du temps bondé. Par exemple, vers 18h sur la 100 y'a une file interminable.

Personnellement j'aime encore bien le Transmilenio, c'est facile, tu passes ta carte que t'achètes et recharges quand tu veux au guichet à l'entrée, et y'a des tourniquets, du coup y'a pas à payer le chauffeur chacun son tour en entrant. Un voyage coûte 1400 pesos, soit 60 cents (comparé aux 1€30 à Limoges...). Ça peut monter à 1700 selon l'horaire. 
Ensuite c'est un long couloir en plein air, avec généralement 3 abris vitrés, tu cherches là où ton bus s'arrêtera, y'a des lettres combinées à des chiffres, et des couleurs. Au début c'est un peu compliqué à comprendre. Les bus avec le numéro 1 s'arrêtent à tous les arrêts, tandis que les autres seulement à certains. Il y a des plans à l'intérieur, également disponibles sur Internet ou en carnets. 
Les portes vitrées s'ouvrent quand le bus est là. Ils viennent assez rapidement, y'a pas trop d'attente. Et les bus ont leur propre voie, pas de voitures, donc plus rapide. La voie est toujours au centre, de grands ponts en ferraille (plutôt moches) permettent d'y aller.

La plupart des lignes se rejoignent à un moment, mais parfois non, et je me suis donc déjà fait avoir. Par ailleurs certains arrêts demandent une autre carte, ce que je trouve ridicule! Pourquoi acheter 2 cartes si c'est la même chose?
Les arrêts de Transmilenio ont parfois un nom, parfois non. La majorité s'appellent donc Calle + numéro comme Calle 127 (rue 127) ou alors il y a Héroes, Profamilia ou encore Prado. Genre il n'avaient plus d'inspiration et ont laissé le numéro de la rue où ils se trouvent comme nom. 
Les rues sont numérotées dans l'ordre et parallèle/perpendiculaires donc facile de se repérer. Les grandes avenues ont des noms, mais pas toutes. 


Les anciennes lignes de bus sont aussi toujours en vigueur. Ce sont des minibus qui suivent chacun une rue d'un bout à l'autre, puis passent à une autre. Le bus que je prenais pour aller à mon stage suivait toute la 19 puis tournait sur la 100 pour rejoindre la 11 et continuer dessus.

Pour les reconnaître, ils ont toutes des couleurs différentes, et des pancartes colorées pas claires du tout avec des numéros et des mots partout dans tous les sens.
A l'intérieur, le chauffeur est séparé de nous par un mur (mais pas toujours), une mini fenêtre permet de passer l'argent (1450 pesos = 60 cts) (mais pas toujours). Il roulent relativement vite (comme tout le monde ici). Avec une amie Française nous avons inventé l'expression "traverser à la colombienne" soit en courant comme des barbares! Les passagers montent un peu quand ils veulent, pas besoin d'attendre aux abris-bus (qui ne servent donc à rien à part se protéger de la pluie), suffit de tendre le bras où vous vous trouvez pour que le bus s'arrête vous récupérer au passage (comme un taxi en fait), et à vous de monter voire de sauter dans le bus. Et pour sortir, y'a une porte et sonnette à l'arrière (parfois à l'avant).
Beaucoup sont debout dans l'allée, d'autres dans les marches à l'entrée n'ayant même pas passé le tourniquet et porte ouverte. Rock N'Roll ! Et ça secoue! Y'a des barres au dessus pour se tenir (facile pour les petits comme moi!). Et quand ils te déposent, ils se rapprochent de la droite comme ils peuvent et ouvrent, conseil: toujours regarder à droite si y'a pas une moto (j'ai failli mourir!).
Ces bus là sont bruyants et polluent énormément, certains produisent une épaisse fumée noire. En fait c'est un carburant vraiment pas cher, les conducteurs sont des gens pauvres. Le gouvernement est en train d'organiser la disparition de tous ces vieux bus pour les remplacer, ce qui n'est pas au goût des chauffeurs (mais de ma santé et de la planète si!).

Ah et attention aux vols dans le Transmilenio surtout! Un am s'est fait voler son smartphone tout neuf qui était dans sa poche. Et moi je me suis fait voler mon porte-feuille. Y'avait beaucoup de monde et même si je tenais mon sac devant moi, celui-ci est tellement gros qu'un bout dépassait, ce qui a suffit. Ils ont craqué la fermeture et hop, trop facile. Bon, le point positif c'est que je n'avais que des photocopies de mes papiers tels que carte d'identité, santé, etc. Mais y'avait ma carte bancaire. Je ne l'a prends avec moi que lorsque j'ai besoin de retirer de l'argent, comme par hasard pile ce jour là. Ils m'ont donc volé la carte et 80000 pesos (30€). Et une photo d'identité de moi, de ma mère et de mon copain. 

En résumé, pas besoin d'aller dans un grand huit dans un parc d'attraction, les sensations sont les mêmes! (j'exagère)

Prêts à faire un tour?

lundi 17 juin 2013

Premières impressions et découvertes

Première douche à Bogotá: froide. Je comprendrai bien plus tard que ce n'est pas comme en France, y'a 2 robinets oui, mais l'un des 2 est bloqué (vas savoir pourquoi?), et donc pour avoir de l'eau chaude il faut à peine ouvrir l'autre robinet, plus tu l'ouvres plus c'est froid. Tellement logique!

Une fois dehors, il pleut et fait 17 degrés. C'est normal ici, Bogotá est à 2640 mètres d'altitude. Dés que tu en sors, la chaleur monte vite. La couleur qui ressort le plus est rouge brique. Ca me change de la couleur miel de Malte. 


Je ne comprends rien aux pesos. Quand j'ai voulu prendre le bus, j'ai acheté une carte et donné 10 000 au hasard pour recharger. 4€ donc. 


Le bus, le Transmilenio. La 1ère fois il était bondé! J'étais réellement écrasée contre la porte, puis plus tard contre un mec la tête dans son cou. Il s'avère qu'il est toujours plein à craquer, surtout aux heures de pointe, et comme y'a pas de métro... Les Colombiens s'en plaignent beaucoup.

Il n'y a pas de ceintures à l'arrière des voitures. C'est seulement en train de changer maintenant.
Le liquide vaisselle n'est pas liquide, c'est de la poudre.
Le lait et le yaourt se vendent dans des contenants flasques, donc ça ne se referme pas et ne tient pas debout.

Je rédigerai un article spécial différences plus tard. Car y'en a beaucoup!

mardi 11 juin 2013

Réflexion ante-départ à Bogotá

Pour valider mon master 2, je dois réaliser un stage à l'étranger. Ayant le droit à une bourse, j'ai décidé d'en profiter pour aller loin, pour que ce soit rentable.

J'ai donc choisi... Bogotá, Colombie (non c'est pas une blague!). Moi, la petite Française qui débute dans sa passion du voyage, qui n'a connu que des destinations Européennes pour ne pas me sentir trop loin, cette fois je franchis le cap, que dis-je l'Atlantique! 


Je vous vois venir, avec vos grands yeux écarquillés plein de peur et de stupéfaction: "Mais pourquoi la Colombie?? Pourquoi choisir un pays réputé dangereux pour un premier grand voyage? Tu veux te faire kidnapper par les FARC et qu'on te voit à la télé? Tu veux sombrer dans la cocaïne?" 

Non mais c'est quoi ces clichés? "Je l'ai vu à la télé." Mais faut arrêter de s'abrutir avec la télé! La télé elle diffuse bien ce qu'elle veut. Aux informations, on va vous parler de traffics de drogue, kidnappings, meurtres, mais quand va t'on nous dire que la Colombie a fait énormément de progrès depuis une dizaine d'années, qui va vous dire que les FARC ont entamé le dialogue avec le gouvernement, qui va vous dire que les Colombiens sont des personnes très chaleureuses? C'est pas la télé! 
D'ailleurs j'ai lu qu'en 10 ans les faits divers avaient augmenté de 73%. Comme thèmes principaux, les actes de violence contre les personnes  telles que agressions, meurtres, enlèvements, viols représentent plus d'un sujet sur deux dans cette catégorie, suivis par les accidents et les actes de banditisme et les violences anti-sociales. Les faits divers mettant en jeu des enfants ou adolescents (agressions, enlèvements, accidents, etc) occupent 30% de la rubrique, soit quatre fois plus qu'en 2011.

Il faut donc aller plus loin et potasser. Aller sur internet, s'intéresser, s'ouvrir au monde. Et puis du danger, y'en a partout. Allez vous balader à partir de 21h autour des gares à Paris ou dans certaines banlieues, vous verrez! (Enfin non n'y allez pas!) 


Trêve de blabla, pour vous expliquer ce choix, car oui c'est bien un choix, pas un hasard, il faut remonter 3 ans plus tôt, quand j'étais à Barcelone. J'y ai rencontré des tas de gens supers, et nombre d'étrangers, parmi lesquels des udaméricains tels que des Mexicains, des Péruviens, des Argentins, et... et... et des Colombiens bien sûr! (je vois que vous suivez) Ce sont des personnes tellement chaleureuses, tellement fières de leurs pays respectifs, toujours là pour aider, et qui te répètent que tu es la bienvenue. Et donc j'ai eu envie d'aller rendre visite à mon ami Nino, magnifique spécimen Colombien (haha), avec qui je discute pratiquement tous les soirs via internet depuis 3 ans.
Pour être honnête, je ne sais pas si j'aurais eu le cran de partir en Colombie si je ne connaissais personne là-bas. Nino m'a bien préparée, si j'ai une question je demande. Le stage dure six mois dans une entreprise d'organisation événementielle. 

De plus, j'ai trouvé de nombreux blogs de voyageurs qui m'ont bien aiguillée, tels que www.instinct-voyageur.fr, un Français actuellement exilé en Colombie, d'où il part de temps en temps à la conquète d'autres pays. J'ai aussi été conseillée par certains de mes professeurs, l'un d'entre eux est mariée à une Colombienne et se rend la bas chaque année, une autre est Vénézuelienne (pays voisin). Tout ça m'a bien rassurée !

 Bon après, bien entendu la sécurité est un mot qui revient souvent. Je me dois donc d'apporter des précisions. D'abord les FARC, ils sont dans la jungle pas dans le centre-ville en train de faire du shopping, suffit de pas y aller (et j'en ai pas l'intention). Le sud de Bogota ce sont les quartiers pauvres à éviter, il y a des vols, des gens qui ouvrent ta portière au feu rouge, etc. J'ai cherché un stage au nord. Et puis, après avoir vécu à Barcelone, je peux vous dire que concernant les vols de sacs à main, je suis parée! J'ai reçu de nombreux conseils tels que cacher mon argent dans ma chaussure et n'avoir que des photocopies de mes papiers, mais est-ce vraiment nécessaire? D'année en année ça s'améliore. C'est juste la faute à pas d'chance! Il paraît également que là-bas, la priorité va aux voiture et surtout aux gros 4x4, et pas aux piétons. Suffit de le savoir!

"Je me suis toujours demandé pourquoi les oiseaux restent à la même place alors qu'ils peuvent voler n'importe où sur terre. Et puis, je me suis posé la même question sur moi-même."
Harun Yahya

Bogotá, tellement de choses à découvrir! J'ai vraiment besoin de ce dépaysement. Besoin de voir autre chose, d'autres paysages, d'autres gens, d'autres mentalités. Comme je dis toujours: ce n'est pas la France que je fuis, c'est la routine! Je vais être servie!



samedi 8 juin 2013

Carte d'identité: Malte



Capitale: La Valette


Principales villes: Birkirkara, Qormi, Sliema, Victoria, Rabat, Mosta.

Superficie315 km² (comparatif: France: 551 695 km²)

Population408 333 habitants 

Densité:  1 247 hab./km2



LangueMaltais, Anglais.

Monnaie: euros

Religion: catholicisme (97 % de catholiques, 1 % d'orthodoxes et protestants, 1 % de musulmans et 1 % sans religion)

Climat: méditerranéen avec des hivers doux et pluvieux et des étés chauds et secs



Statut: République

Président actuel: George Abela


Indépendance: 21 septembre 1964

Economie: Les atouts économiques de Malte sont le calcaire, un bon emplacement géographique et une main-d’œuvre productive. Cependant, Malte ne produit qu’environ 20 % de ses besoins alimentaires, possède des ressources en eau limitées et n’a pas de sources d’énergie qui lui sont propres. Le tourisme est la principale source de revenus de Malte. L'archipel a reçu 1,4 million de touristes en 2011.


Hymne national:

Video pour promouvoir le tourisme à Malte:

jeudi 6 juin 2013

Carte d'identité: Colombie

Capitale: Bogotá


Principales villes: Medellín, Cali, Barranquilla, Carthagène, Pereira, Cúcuta, Bucaramanga, Manizales.

Superficie: 1 138 914 km² (comparatif: France: 551 695 km²)

Population: environ 40 000 000 habitants (39 685 655 pour être précise). A Bogotá, ils sont environ 10 millions.

Densité: 34.85 hab./km² 



Langue: Espagnol. Les Indigènes ont préservé leurs langues traditionnelles (200 langues autochtones recensées)

Monnaie: pesos (1€ = 2400 pesos environ)

Fuseau horaire: UTC -5. Décalage de -6 heures avec la France l'hiver; -7 heures l'été

Religion: 90% de catholiques


Climat: Le pays est divisé en 5 régions distintes qui connaissent des conditions climatiques différentes: région amazonienne, région andine, région caraïbes, région de l'Orenoque, région pacifique. Bien que traversées par l'equateur certaines régions sont très froides (0 degrés) comme les zones montagneuses. A Bogota la température oscille entre 15 et 20 degrés car elle est à 2640 mètres d'altitude.

Ours à lunettes

Flore et faune: extrêmement variées. Jaguars, tapirs, tatous, ocelots (petits félins), cerfs, singes, ours à lunettes, tortues, piranhas, crocodiles... Palétuviers et cocotiers, acajou, chêne, noyer, cèdre, pin, ainsi que plusieurs variétés de balsamiers. Les plantes tropicales fournissent du caoutchouc, du chicle, du quinquina, de la vanille, de la salsepareille, du gingembre, du copal, de l’ipéca et des graines de ricin. Plus de 3000 variétés d'orchidées.



Statut: République

Président actuel: Juan Manuel Santos (avant: Alvaro Uribe)

Fête nationale: le 20 juillet (Indépendance en 1810)
Emeraudes

Economie: 5ème grande puissance latino américaine derrière le Brésil, le Mexique, l'Argentine et le Venezuela. No,breuses ressources naturelles (café, sucre, riz, coton, maïs, pommes de terre, orge, agrumes, huile, fleurs, fruits tropicaux, cacao...), et ressources minières (émeraudes, nickel, charbon, or, fer, platine, pétrole). 1er producteur mondial d'émeraudes (50%). 1er exporateur mondial de cocaïne (mais qui consomme? Pas les Colombiens)



Hymne national:

Vidéo pour promouvoir le tourisme en Colombie: